Phénomène de société majeur.
Si vous avez Netflix, regardez absolument « Derrière nos écrans de fumée ».
Plusieurs raisons pour cette recommandation :
– Prendre conscience de façon plus précise du fonctionnement des GAFAM qui ont totalement colonisé l’Europe, quand d’autres grandes puissances, les Russes, les Chinois sont autonomes et indépendants sur le plan numérique.
– Percevoir à quel point les États-Unis sont lancés dans le déploiement industriel, sans limites, en mode cash machine effréné, du secteur numérique, comme ils l’ont fait avec le cinéma, la voiture, la télévision, le spatial, l’armement, le porno, la drogue, la cigarette, le hamburger, …
– A l’approche des élections américaines du 3 novembre, ce reportage fait écho aux manœuvres souterraines avérées de Cambridge Analytica dans le vote du Brexit et la première élection de Donald Trump. C’était en 2016, Steve Bannon, porte-étendard de l’extrême droite américaine, était alors directeur de campagne de Trump ET dans le board de cette société qui a été si peu inquiétée pour avoir manipulé des élections majeures au plan mondial. En 2020, Bannon, « L’homme qui voulait le chaos » d’après le titre d’un livre qui vient de paraître chez Grasset, est poursuivi par la justice pour le détournement de centaines de milliers de dollars sur les fonds récoltés pour construire le fameux mur entre USA et Mexique.
– Et bien sûr, le décryptage méticuleux de ce documentaire apporte un nouvel éclairage sur le mouvement des Gilets Jaunes. Pour la première fois en Occident, un conflit social de grande ampleur s’est déroulé sur une longue période avec pour principale, presque unique, source d’information, de connexion, de rassemblement, … Facebook ! Ce conflit a été un formidable terrain de jeu pour les pilotes du réseau planétaire : plomber Macron, la France, l’Europe, tester en profondeur les mécanismes de la manipulation de masse, quelle aubaine !
Ce reportage, d’un genre plutôt rare dans les médias, met donc en lumière les rouages du tentaculaire empire digital des GAFAM et son emprise psychologique sur les populations. De quoi conforter le RGPD et renforcer les envies de souveraineté de l’Europe !
En conclusion, une précision d’importance : je ne suis absolument pas complotiste, les faits relayés dans ce documentaire et les rappels de ce post sont la réalité, tout simplement. Vous comme moi, nous en faisons partie. Eh ouais !
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